Cairo Meubles Design SAS

Lampes et luminaires
Guide Cairo sur l'éclairage, la lumière et les ampoules

L’éclairage – la production de lumière à l’aide d’une source de lumière artificielle – est l’un des aspects les plus fascinants de la décoration d’intérieur. Nous le savons grâce aux questions et demandes de renseignements que nous recevons quotidiennement par téléphone ou par écrit. C’est pourquoi nous avons créé ce guide, destiné à faire un peu de lumière sur le sujet (nous nous permettons ici ce jeu de mots « gratuit »). De quelle lumière avez-vous besoin pour quelle pièce et comment fonctionnent les températures de couleur ? Que signifient des termes comme Kelvin, Lumen ou Watt ? Ce guide vous aide à planifier votre éclairage et répond aux questions les plus fréquemment posées sur les ampoules. Outre des informations techniques sur les sources de lumière, il vous propose également une interview exclusive donnant un aperçu du processus de création d’un designer de luminaires et expert en technologie de l’éclairage, lequel conçoit et fabrique des lampes design appréciées dans le monde entier.

(1) Quelles sont les différences entre lampes, luminaires et ampoules ?

Dans le langage courant, les termes de luminaires et de lampes sont la plupart du temps confondus, voire très souvent utilisés l’un pour l’autre, alors qu’à l’origine ces deux termes désignent deux choses bien différentes. Un luminaire est un dispositif (appelé aussi support de lampe) utilisé pour faire fonctionner une lampe électrique (par exemple un luminaire de chevet, un luminaire de bureau ou un plafonnier). La lampe, quant à elle, est en fait un consommable électrique qui produit de la lumière (p. ex. une lampe à incandescence, à halogène, à LED ou autre). De nos jours, les lampes électriques, soit les sources lumineuses ou parties éclairantes des luminaires, sont couramment appelées ampoules électriques, ces dernières étant les composants remplaçables ou intégrés du luminaire. À noter que correctement parlant, l’ampoule elle-même ne désigne en fait que l’enveloppe de verre (à l’origine, souvent en forme de bulbe) du système plus large que forme la lampe électrique.



(2) Qu’est-ce que la douille d’un luminaire et le culot d’une lampe ?

Douille et culot sont les points de jonction entre le luminaire et la lampe et représentent deux choses différentes : la douille fait partie du luminaire tandis que le culot est un élément de lampe électrique (ou communément parlant, de l’ampoule). Il existe des douilles différentes en fonction du type de luminaires. Le culot de l’ampoule doit être compatible avec la douille du luminaire afin de pouvoir fournir de la lumière, sauf si vous utilisez un luminaire disposant d’une ampoule intégrée. Le culot d’une ampoule est la partie de la source éclairante qui établit le contact mécanique et électrique avec la douille d’un luminaire. Les types de culots E14 (plus petit) et E27 (plus grand) sont parmi les plus connus en ce qui concerne les lampes à incandescence. La lettre « E » fait référence à Edison, nom de famille de l’inventeur des lampes à incandescence, Thomas Alva Edison, et le nombre qui suit la lettre indique le diamètre du culot en millimètres. C’est ainsi que l’on parle également de culots à vis Edison. Ces deux types de culots ont été largement adoptés dans le domaine des lampes à LED et à fluorescence compacte mais il existe aussi de nombreuses autres formes de culots et de douilles telles que le culot G, l’une des plus courantes. La lettre "G" indique le matériau à partir duquel les culots ont été fabriqués à l’origine : le verre (en anglais : « Glas »). Le chiffre indique la distance entre les deux pôles de courant (voir schéma suivant). Pour connaitre la forme de la douille d’un luminaire ou du culot d’une lampe, veuillez consulter la page de l’article concerné dans la boutique en ligne Cairo.



douille et culot

(3) Quels sont les différents types de lampes ?

Il existe différents types de lampes (communément parlant, d’ampoules). Les plus connus sont les lampes à incandescence, qui sont en train de disparaître complètement depuis 2012, les halogènes ainsi que les diodes électroluminescentes, mieux connues sous le nom de lampes ou luminaires à LED. À l’avenir, les OLED (en français : DELO) sont susceptibles de jouer un rôle plus important qu’à l’heure actuelle.

a) Lampes halogènes

Les lampes halogènes sont des tubes lumineux remplis de gaz et appartenant à la classe des lampes à décharge. Dans ce type de lampe, l’anode (qui absorbe les électrons) et la cathode (qui ajoute les électrons) sont situées dans un petit tube rempli d’halogènes (éléments chimiques) et de gaz. C’est un arc électrique se formant à l’intérieur du tube, lorsque l’électricité est fournie, qui sert à l’éclairage. Comme les lampes LED, les halogènes sont parmi les sources lumineuses les plus efficaces. Les lampes à halogène sont fréquemment utilisées dans l’industrie et l’éclairage public, c’est-à-dire dans des endroits ou des situations nécessitant un long cycle de fonctionnement et une intensité lumineuse élevée. Par exemple, pour les expositions et les magasins, les décors de cinéma ou les bâtiments éclairés de l’extérieur. Les ampoules halogènes ont l’inconvénient qu’il faut parfois attendre jusqu’à plusieurs minutes pour obtenir un rendement lumineux complet, celui-ci pouvant néanmoins être de l’ordre de 2 700 à 20 000 kelvins. En outre, l’interdiction concernant les lampes halogènes à haute tension sans transformateur en amont est valable depuis le 1er septembre 2018 sur le territoire de l’UE. Les lampes halogènes basse tension sont également progressivement remplacées par des sources lumineuses LED. Seules les ampoules halogènes à double culot, en forme de barre ou de capsule, continuent à être commercialisées car il n’y a pas encore de substitut LED adéquat à ces dernières.

b) Lampes LED (ou DEL en français : Diodes électroluminescentes)

Les lampes LED sont aujourd’hui les sources lumineuses les plus connues. Une puce composée de couches semi-conductrices génère la lumière. La durée de vie des LED est largement supérieure à celle des lampes à incandescence à filament en carbone, lampes traditionnelles autrefois répandues. À luminosité égale, une LED ne consomme qu’une fraction de l’énergie d’une lampe à incandescence. Les lampes à LED sont extrêmement économiques et performantes sur le plan énergétique. Même à basse température, les LED éclairent immédiatement, dès la mise sous tension. Les LED sont insensibles à la fréquence des allumages et extinctions. La charge thermique est faible et ces lampes sont résistantes aux vibrations et aux chocs. Les LED ont une durée de vie pour ainsi dire inégalée : les lampes LED de grande qualité peuvent avoir une durée de vie de 50.000 heures et plus.

c) Lampes à vapeur de sodium

Les lampes à vapeur de sodium, comme les halogènes, sont des tubes de verre remplis de gaz dans lesquels la lumière est produite par un processus de décharge. Le faisceau lumineux est de couleur orange-jaune. Les lampes à vapeur de sodium sont utilisées pour la mise en lumière dans les tunnels ou sous les ponts, mais aussi pour l’éclairage de théâtres et l’irradiation des plantes (afin de stimuler la photosynthèse). Les lampes à vapeur de sodium sont inhabituelles pour un usage domestique.

d) Lampes fluocompactes (ou fluorescentes compactes)

La lampe fluorescente compacte ou fluocompacte fait également partie des lampes à décharge gazeuse. En règle générale, elles ne sont utilisées que pour des applications industrielles, par exemple pour éclairer des entrepôts. Ce type de lampe est aussi communément appelé lampe (ou ampoule) basse consommation. Les tubes de ces lampes sont de forme torsadée, recourbée ou pliée, c’est-à-dire qu’ils sont plus compacts. Le bilan environnemental des lampes fluorescentes compactes est meilleur que celui des lampes à incandescence ou halogènes, mais en aucun cas aussi bon que celui des lampes LED.

e) Lampes incandescentes

Les lampes à incandescence sont parmi les plus anciennes formes de sources d’éclairage électriques. Ces lampes fonctionnent à l’aide d’une ampoule de verre dans laquelle un conducteur électrique, de nos jours généralement un filament métallique, est échauffé jusqu’à incandescence par du courant électrique. D’où le nom d’ampoule incandescente. Les ampoules à incandescence sont principalement utilisées pour l’éclairage domestique. Elles ont une émission de chaleur élevée et une faible efficacité par rapport aux autres sources lumineuses. C’est pourquoi, depuis 2009, l’UE interdit la fabrication et la vente de lampes à incandescence dans tous les états membres.

f) Lampes OLED

La technologie OLED est en fait la poursuite du développement des LED. L’abréviation signifie Organic Light-Emitting Diode (ou en français DELO = Diode électrolumineuse organique). Les OLED sont constituées de minces couches de matériaux semi-conducteurs organiques superposées. Contrairement aux LED, la densité du courant électrique et le flux lumineux (luminance) sont plus faibles. Les OLED sont extrêmement fines et émettent une lumière plate et uniforme, c’est pourquoi la technologie OLED a jusqu’à présent été utilisée principalement pour les smartphones et les tablettes électroniques.



(4) Qu’est-ce que les classes énergétiques ?

Les classes énergétiques donnent des informations sur la consommation d’énergie des biens matériels (automobiles, bâtiments, appareils et machines). Dans la vie de tous les jours, vous connaissez probablement le label énergétique européen pour les appareils électriques, que les fabricants de gros appareils électroménagers sont tenus d’apposer. Dans notre boutique en ligne, vous trouverez également des informations sur la classe d’efficacité énergétique des luminaires et des lampes (communément appelées ampoules), sous la forme d’un label énergétique coloré. La classification énergétique est basée sur le système de notation utilisé dans le système scolaire aux Etats-Unis et va de A++++ à G (à partir de 2020 seulement de A à G). La classe énergétique A correspond aux besoins énergétiques les plus faibles, la classe G aux besoins énergétiques les plus élevés. Dans la boutique en ligne Cairo, les informations relatives à la classe énergétique sont indiquées sur la page produit de l’ampoule concernée (apposition de l’étiquette énergétique).

douille et culot

(5) Pourquoi y-a-t-il des classes énergétiques ?

Les classes d’efficacité énergétique ont été introduites pour faciliter la décision d’achat des consommateurs et pour informer sur la consommation d’énergie des lampes (communément parlant, des ampoules) pendant leur utilisation. Le terme correct, mais relativement peu explicite, est l’étiquetage énergétique (étiquette énergie). Cet étiquetage énergétique a été adopté par l’UE en 2010 et rendu obligatoire en 2011.

Catégories d’efficacité énergétique

(6) Les types d’éclairage – direct ou indirect


a) Éclairage direct : efficace pour les travaux de précision

Si vous souhaitez éclairer un intérieur, vous avez le choix entre un éclairage direct et indirect ou un éclairage mixte, mélange d'incidences directe et indirecte de la lumière. L'éclairage direct orienté est le plus efficace. Les parties de la pièce à éclairer, p.ex. la table et le plan de travail dans la cuisine ou les surfaces de travail dans les salles d'étude et les bureaux sont éclairées sans phénomène de réflexion intermédiaire. Ceci se réalise généralement en employant de petits luminaires de table. Si vous n'utilisez pas d'autres sources de lumière indirecte, cela crée de forts contrastes lumière-obscurité.

b) Éclairage indirect : agréable pour la vue

L’éclairage indirect fonctionne par lumière réfléchie, c’est-à-dire que le faisceau lumineux est redirigé dans une certaine mesure vers des surfaces ou des objets de la pièce. L’éclairage indirect est régulé par la distance entre la source lumineuse et l’ameublement de la pièce. L’éclairage indirect est généralement trop faible pour travailler ou lire mais idéal dans les pièces de vie où du temps est consacré à regarder la télévision. Le poste de télévision ne devra pas être la seule source de lumière de la pièce, au risque de fatiguer trop vite les yeux. Généralement, l’éclairage indirect est suffisamment puissant pendant la journée en raison de l’incidence de la lumière du jour. Les contrastes clairs-foncés ne sont pas aussi forts qu’avec l’éclairage direct et les yeux sont moins mis à contribution lorsqu’ils doivent s’adapter à de nouvelles situations, par exemple à des zones de l’habitat qui sont soit fortement éclairées, soit très faiblement ou non éclairées. L’éclairage indirect est généralement suffisant pour les salles de séjour, les chambres à coucher et les salles de jeux, et aussi pour les passages ou dégagements comme les couloirs ou les cages d’escalier. Le soir ou la nuit, l’éclairage indirect est assuré par des luminaires muraux ou sur pied ou bien encore par des plafonniers. De petits luminaires placés sur des meubles de type sideboard ou sur des tables d’appoint fournissent un éclairage qui crée aussi un effet de style supplémentaire.

c) Cas idéal : le mélange d’éclairage direct et indirect par division du faisceau lumineux

L’éclairage idéal d’une pièce est généralement une association entre éclairage direct et indirect. Par exemple, au travail ou dans votre bureau, vous utilisez une lampe de table pour éclairer directement votre surface de travail et dans la cuisine, vous avez recours à des spots situés sur la face inférieure des meubles ou de la hotte aspirante, afin d’éclairer directement le plan de travail ou la plaque de cuisson. Quant à l’arrière-plan de la pièce, il est éclairé par des luminaires muraux et de plafond, d’intensité plus faible ou bien par la lumière naturelle. Avec cette forme d’éclairage mixte, vous obtenez un rapport optimal entre la qualité de l’éclairage et la consommation d’énergie voire les frais d’électricité.

Éclairage combiné

(7) Qu’est-ce que la couleur de lumière ?

La couleur de lumière est la couleur d’une source lumineuse (c’est-à-dire d’une lampe, ou communément parlant, d’une ampoule) résultant de la composition spectrale de la lumière. La couleur de la lumière est essentiellement un mélange optique de différentes longueurs d’onde. Pour des raisons techniques et pratiques, la couleur de lumière est classée en trois catégories de lumières : blanc chaud, blanc neutre et blanc « lumière du jour ».



(8) Qu’est-ce que la température de couleur ?

La température de couleur indique l’apparence de la couleur de la lumière et est mesurée en kelvins (K). La température de couleur indique si la couleur de la lumière émise par une ampoule est plutôt blanche ou plutôt rougeâtre. Associée aux couleurs de l’intérieur d’une pièce, la température de couleur peut avoir une influence considérable sur l’ambiance lumineuse d’une pièce. Les températures de couleur jusqu’à 3000 K (blanc chaud) apparaissent légèrement rougeâtres, semblent chaudes et sont perçues comme agréables, reposantes et accueillantes ; les températures de couleur supérieures à 5500 K (blanc neutre) sont perçues comme blanches, ont un effet neutre et créent une atmosphère lumineuse fonctionnelle ; à partir de 5 500 K (blanc « lumière du jour »), la lumière apparaît bleutée, a un effet froid et crée une atmosphère stimulante. Les températures de couleur élevées, au-delà de 5 500 K se combinent mieux avec la lumière du jour indirecte.

Températures de couleur

(9) Qu’est-ce que le rendu des couleurs ?

La perception des couleurs dépend de la lumière. La couleur n’est perçue que dans la lumière et les couleurs ou la perception des couleurs changent en fonction de la lumière, aussi bien à la lumière du jour qu’à la lumière artificielle. C’est pourquoi la couleur du papier peint, des aliments, des vêtements ou bien même de son propre teint varie à chaque fois, en fonction de l’endroit et de l’environnement ainsi que de la situation d’éclairage du moment. Quelle en est la raison ? Cela est principalement dû à un rendu des couleurs insuffisant de la part de la lampe. Si une source de lumière contient toutes les couleurs spectrales (comme la lumière du soleil ou une lampe à incandescence par exemple), le rendu des couleurs des objets éclairés est optimal et les couleurs apparaissent naturelles. Une lampe ayant une distribution inégale des couleurs spectrales ne produira qu’un mauvais rendu des couleurs.

a) Comment se mesure le rendu des couleurs ?

Le rendu des couleurs est mesuré à l’aide d’un spectromètre. La lumière naturelle du soleil est utilisée comme référence, son indice de rendu des couleurs étant fixé à 100 Ra, ce qui correspond au rendu maximal des couleurs. L’écart entre le rendu des couleurs sous lumière artificielle et le rendu des couleurs à la lumière du jour indique l’indice de rendu des couleurs d’une lampe ou d’une source lumineuse (aussi communément appelée ampoule). L’indice de rendu des couleurs ne dépend pas du tout de la température de couleur de l’ampoule.

b) Où peut-on consulter le rendu des couleurs ?

Dans les salons et les chambres à coucher, le rendu des couleurs n’a pas de véritable importance car dans ces pièces, c’est votre propre ressenti ainsi que l’idée que vous vous faites d’un bel éclairage qui comptent avant toute autre chose. Dans les bureaux et les ateliers, endroits où il est nécessaire d’avoir une vision détendue ainsi qu’une impression correcte des couleurs, un indice de rendu des couleurs d’au moins 80 Ra s’impose, surtout parce que les couleurs de signalisation et de sécurité doivent être facilement reconnaissables. Qu’il s’agisse d’éclairage public ou privé, un rendu idéal des couleurs est une caractéristique de qualité pour toute ampoule.



(10) Quelle température de couleur dans quelle pièce ?

La couleur de la lumière ou la température de couleur peut influencer le bien-être d’une personne. Les espaces consacrés à la vente, les halls d’hôtel, les saunas et bien d’autres lieux publics profitent de cet effet en augmentant les composants de bleu, de jaune ou de rouge dans l’éclairage indirect. La lumière bleue, qui est en principe présente dans tous les types d’écrans, a un effet stimulant car elle peut inhiber la libération de mélatonine (la mélatonine est une hormone impliquée dans le contrôle du rythme jour-nuit de l’être humain), d’où la recommandation de ne plus regarder d’écran immédiatement avant d’aller dormir, car celui-ci agit comme une source de lumière avec un composant bleu anormalement élevé. Il existe maintenant des applications de smartphones (controversées) qui filtrent la lumière bleue pour assombrir l’écran en conséquence. Au contraire, sur les lieux de travail, c’est un éclairage à hautes températures de couleur qui est utilisé et ce, précisément pour les raisons mentionnées ci-dessus. Vous trouverez la température de couleur dans la boutique en ligne Cairo à la page du produit.

a) Lumière blanche chaude jusqu’à 3 000 kelvins pour les pièces à vivre

Dans les pièces à vivre telles que les chambres à coucher, les salles à manger, les chambres d’enfants et les salons, il est indiqué d’utiliser un éclairage agréable avec une lumière de 2 700 et 3 300 K. Dans une telle situation d’éclairage, vous voyez suffisamment sans fatiguer les yeux outre mesure. La plupart des plafonniers, des luminaires muraux ou sur pied sont appropriés pour l’éclairage indirect.

b) Lumière blanche neutre jusqu’à 5 500 kelvins pour les bureaux, les cuisines, les pièces de travail ou les salles de bain

Dans les pièces où des personnes travaillent, telles que des bureaux, une lumière de 3 300 à 5 300 K est un bon éclairage. La valeur de 4 000 K est recommandée. La couleur de lumière a peu d’effet fatiguant et n’est généralement pas perçue de manière consciente. Un éclairage adéquat est également nécessaire dans la cuisine, la salle de bains ou la pièce de travail, où des activités intensives sont effectuées sur de petites surfaces (plan de travail de la cuisine ou table de bureau ou de travail). Dans de tels cas, le bon choix portera sur l’éclairage direct.

c) Lumière blanche « lumière du jour » supérieure à 5 500 kelvins pour les magasins, les sous-sols ou les usines

Pour les salles et bâtiments publics, tels que les salles de travail dans les laboratoires ou les ateliers de fabrication, pour les salles de bureau et les surfaces de vente, des températures de couleur élevées sont obligatoires. Un éclairage clair et froid s’avère également avantageux dans les pièces de sous-sol. La lumière blanche « lumière du jour » éclaire les pièces de manière appropriée.

d) Fiez-vous à votre propre ressenti !

Pour trouver le bon éclairage dans les pièces de votre intérieur qui ne sont soumises à aucune spécification de la part du législateur, suivez simplement votre propre ressenti. En principe, les pièces aux murs de couleur pastel ont besoin d’un éclairage différent de celles qui ont des murs blancs. De la même manière, les meubles anciens de couleurs sombres nécessitent un éclairage différent de celui requis par des meubles minimalistes en bois tendre nordique ou par des classiques du design en plastique. À cet égard, nos remarques doivent toutefois être considérées comme des conseils, et non comme des règles devant être suivies.



(11) Quelles unités de mesure de la lumière dois-je connaître pour éclairer correctement mon intérieur ?

Différentes unités de mesure fournissent des indications sur la qualité de la lumière d’une source lumineuse. Seules quelques-unes sont pertinentes pour l’usage domestique et quotidien. Les unités SI les plus importantes et les plus fréquemment utilisées (SI = Système international d’unités en français) sont présentées ici.

a) Le lumen indique la luminosité

Le lumen (symbole : lm) est une unité de mesure du flux lumineux et indique la quantité de lumière émise par une lampe (émission lumineuse). Le flux lumineux total d’une lampe est exprimé en lumens, indépendamment de la direction de la lumière. Le lumen est défini comme le rapport de l’intensité lumineuse et de l’angle solide. Cette unité vous indique la luminosité d’une lampe.

Le lumen

b) La candela indique l’intensité lumineuse

La candela (symbole : cd) est aussi une unité de mesure d’émission lumineuse. L’unité candela est l’intensité lumineuse qui correspond au ratio de la direction du flux lumineux et de l’angle solide rayonné par la lumière. En d’autres termes, la candela mesure le flux lumineux qui est émis par une source lumineuse dans une direction spécifique. Cette unité n’est généralement pas pertinente pour l’utilisateur final de lampes.

La candela

c) Le lux indique l’éclairement

Le lux (symbole : lx) est une unité de réception de la lumière et mesure l’éclairement d’une surface recevant la lumière. L’unité lux indique quel flux lumineux (mesuré en lumens) tombe sur une surface donnée (généralement indiquée en m2). Si vous procédez à des installations d’éclairage à votre domicile, cette unité de mesure n’a que peu d’importance pour vous. Pour l’éclairage des locaux professionnels, il existe toutefois des contraintes juridiques. Étant donné que plusieurs facteurs influent sur la valeur du lux, celle-ci ne peut être déterminée que par calcul (lumen divisé par les mètres carrés). Pour cette raison, vous ne trouverez aucune indication en lux dans les données énergétiques d’une source lumineuse.

le lux

d) Le watt indique la consommation énergétique

Le watt (symbole : W) est un terme vieilli pour désigner la puissance électrique d’une source lumineuse, laquelle est déterminée sur la base de la dépense d’énergie par période. Depuis la disparition de la lampe électrique à incandescence (autrefois traditionnellement nommée ampoule électrique), la luminosité d’une lampe est exprimée en lumens.

e) Conversion des lumens en watts

Nous connaissons tous l’unité exprimée en « watt » car les anciennes ampoules électriques l’utilisent pour nous indiquer d’un coup d’œil ce qui nous attend. Chacun de nous sait qu’il vaut mieux éviter de vouloir éclairer l’entrée avec une ampoule de 7 watts. Par habitude, nous savons en principe ce que représentent les indications fournies en watts et cela nous permet de trouver plus facilement la lampe ou l’ampoule qui nous convient. Même avec l’introduction des lampes modernes à économie d’énergie, le choix nous a été facilité grâce à l’indication directe du nombre de watts auquel le rendement lumineux pouvait être comparé.

Lorsqu’il s’agit de lampes à LED, on entend presque exclusivement parler de lumens. On pourrait donc supposer qu’il s’agit d’une unité de calcul spécifique aux lampes LED, ce qui en fait n’est pas du tout le cas. La lumière émise par une lampe est appelée flux lumineux ou puissance lumineuse et elle est mesurée dans l’unité lumen (lm). Cette valeur peut être calculée pour chaque ampoule. Le lumen mesure donc la lumière produite. Nos bonnes vieilles indications en watts, quant à elles, indiquent la puissance et en même temps la consommation électrique pour une tension fixe de 230V. Toutefois, étant donné que les ampoules modernes produisent beaucoup plus de lumens par watt que les ampoules à incandescence, la catégorisation en watts n’est plus vraiment d’actualité. Ce qui est important pour nous tous, cependant, c’est la luminosité du luminaire choisi et le nombre de watts que l’on peut supposer consommer. Ce qui nous ramène à l’ancienne indication en watts mais simplement en complément de la luminosité que nous sommes censés recevoir. Cela explique aussi très clairement pourquoi les spots à LED sont si populaires, car en comparaison, vous pouvez obtenir beaucoup de lumière avec ce type de lampes contemporaines sans pour autant consommer beaucoup d’électricité. Par exemple, supposons que vous avez jusqu’à maintenant utilisé une ampoule normale à incandescence de 40 watts. Dans ce cas, le rendement lumineux est d’environ 400 lumens. La consommation électrique d’une ampoule à incandescence normale est alors d’environ 0,04 kWh (kilowattheure). En revanche, une ampoule à économie d’énergie de 7 watts, laquelle équivaut à la même intensité lumineuse, ne consommera que 0,007 kWh. Si vous utilisez une ampoule LED à la place, vous n’aurez plus besoin que de 5 watts, soit 0,005 kWh – tout en obtenant, ici aussi, une luminosité comparable. Il est donc possible d’atteindre 400 lumens avec des valeurs de consommation énergétique très différentes. En gros, la valeur en lumens peut se calculer en multipliant par 10 la puissance en watts précédemment utilisée. Vous pouvez également consulter le tableau comparatif suivant. Les données indiquées ci-après nous ont été transmises par l’Agence fédérale pour l’environnement.

Flux lumineux nominal

Les différents types d’ampoules ont des valeurs de consommation différentes et celles-ci sont basées, entre autres, sur la puissance de l’ampoule respective. Le thème de l’éco-bilan étant de plus en plus présent, il s’agit également d’un critère de sélection important lors de l’acquisition de nouvelles ampoules ou lampes. Afin de vous donner un bref aperçu, qui pourra vous aider à vous décider pour ou contre une ampoule spécifique, nous avons créé un tableau qui vous permet de faire une comparaison en un coup d’œil :

Consommation énergétique - Comparaison en watts

(12) Quel est l’éclairage optimal d’une pièce de vie ?


a) Pièces de passage

Dans les pièces de passage telles que les couloirs, les cages d’escalier ou les halls d’entrées et vestibules, il est recommandé d’assurer un éclairage efficace non-éblouissant. Les paliers, les seuils et les escaliers présentent un risque de trébuchement qui doit être minimisé par un éclairage suffisant. Un bon éclairage vous permet, à vous et aux autres personnes, de vous orienter rapidement et en toute sécurité. Par exemple, les grandes cages d’escalier doivent être éclairées du haut vers le bas car les ombres ainsi produites permettent de reconnaître les marches plus facilement.

b) Cuisine

Les plans de travail et les surfaces de la cuisine doivent être éclairés de manière lumineuse et uniforme, l’idéal étant la lumière du jour et un éclairage direct qui ne projette pas d’ombres (ceci serait par ex. le cas avec un seul éclairage produit par un luminaire à suspension ou de plafond). La formation d’ombres est généralement contrée par des luminaires encastrés dans la face inférieure des placards ou par des luminaires muraux au-dessus des éviers ou des plans de travail.

c) Salle à manger

Dans la salle à manger, la table doit être éclairée de façon à ce qu’aucune place assise ne soit trop éblouie. Les luminaires suspendus au plafond sont un élément d’ameublement classique. Pour les grandes tables de salle à manger, des luminaires longs et étroits ou plusieurs suspensions individuelles représentent des solutions appropriées. L’arrière-plan de la pièce est éclairé soit par la lumière du jour, soit par d’autres apports lumineux optionnels.

d) Salle de bain

Les petites salles de bains sont souvent éclairées par deux sources de lumière seulement, lesquelles sont généralement situées à gauche et à droite du lavabo. Un miroir de salle de bains et des carreaux de faïence clairs, voire blancs, assurent une réflexion suffisante de la lumière. Les salles de bains plus grandes nécessitent une association entre la lumière du jour et la lumière artificielle. En plus de l’éclairage du lavabo, un éclairage supplémentaire par le biais de plafonniers ou d’appliques murales est nécessaire.

e) Chambre à coucher

Plusieurs éclairages sont nécessaires dans la chambre à coucher. Dans l’obscurité, une petite lampe de chevet suffit et peut également être adaptée à la lecture. Concernant l’éclairage global de la pièce, il est recommandé d’utiliser une lampe de plafond qui éclaire la pièce uniformément mais pas de manière trop intensive. Une lumière trop forte avec une température de couleur élevée peut avoir un effet froid et très désagréable dans la chambre à coucher. Plusieurs appliques murales conviennent également pour obtenir un éclairage uniforme dans les chambres à coucher.

f) Chambre d’enfant

Pour une chambre d’enfant, un éclairage clair et homogène est recommandé car la chambre d’enfant est souvent utilisée à de nombreuses fins (pour y travailler, jouer et dormir). Des plafonniers non-éblouissants à large diffusion lumineuse sont avantageux ; les sources lumineuses doivent également être dimmables (munies d’un variateur d’intensité) afin que l’intensité lumineuse puisse être adaptée en fonction du niveau de clarté de la journée. Comme dans la chambre à coucher pour parents ou adultes, il est important d’installer de petites lampes de table près du lit ou sur la table de chevet pour la lecture ou l’éclairage de nuit

g) Salle de séjour/salon

L’éclairage de la salle de séjour ou du salon doit, pour votre bien, être adapté à la taille de la pièce et à son ameublement. Un mauvais éclairage peut en effet avoir un impact négatif sur votre bien-être, tout comme un éclairage adéquat et bien équilibré contribue de manière positive à votre bien-être. Pour ce faire, un salon ou une salle de séjour doivent être équipés de luminaires décoratifs plutôt que fonctionnels afin de se sentir entièrement à l’aise. Un mix de suspensions, de lampadaires et de lampes à poser, vous permet de créer une atmosphère chaleureuse dans la pièce. Avec des abat-jours de grande taille et translucides, vous obtenez une répartition harmonieuse de la lumière et avec l’éclairage indirect des murs, vous favorisez une répartition équilibrée du clair/obscur, en évitant tout contraste trop fort. Ceci est particulièrement important lorsque vous regardez la télévision car si le poste de télé est la seule source de lumière de la pièce, cela fatigue trop les yeux d (surmenage oculaire). De la même manière, il est aussi opportun d’éviter les couleurs de lumière froides et blanches « lumière du jour » dans la salle de séjour. En effet, un tel éclairage dans les salons et salles de séjour peut générer une atmosphère peu engageante voire désagréable.

h) Bureau

C’est l’activité réalisée dans le bureau qui doit servir de ligne directrice pour choisir le type d’éclairement adéquat. Pour le travail sur écran et les travaux effectués directement sur la table du bureau, par exemple dans le cadre du télétravail, un mélange d’éclairage direct et indirect s’avère comme le juste choix. En plus d’une suspension qui alimente indirectement toute la pièce en lumière, il est recommandé d’éclairer directement le poste de travail avec une lampe de bureau. Pour ce type de luminaire, il est préférable d’utiliser des lampes à haute température de couleur.



(13) Comment éclairer un espace extérieur ?

Vous avez aussi besoin de lumière à l’extérieur ! Et pas seulement en été pour passer d’agréables moments dans votre jardin le soir, mais aussi à chaque saison de l’année, par exemple pour déplacer en toute sécurité votre voiture, la nuit, sur votre entrée de garage, ou bien vous orienter sur le passage menant à la porte d’entrée. Afin de planifier votre éclairage d’extérieur, vous pouvez diviser à la base l’illumination extérieure en deux grandes catégories : celle de l’éclairage esthétique et celle de l’éclairage fonctionnel. L’éclairage esthétique servira par exemple à illuminer votre maison, votre jardin et certaines de vos plantations ou votre étang et vise à créer une lumière aux effets créatifs, pour le plus grand plaisir des yeux. Comme son nom l’indique, l’éclairage fonctionnel est purement destiné à un usage déterminé. Il s’agit en particulier de l’éclairage des allées, des marches et des surfaces de balcons ou de terrasses. Une orientation bien adaptée ainsi que les aspects sécuritaires sont au cœur de ce concept d’éclairage.



(14) Qu’est-ce que l’éclairage esthétique ?

L’éclairage esthétique de l’espace extérieur est principalement destiné à créer un plaisir optique. Avec un éclairage d’ambiance, vous pouvez mettre en valeur la structure de votre jardin et faire ressortir des nuances particulières. L’éclairage esthétique des balcons, jardins ou terrasses exige l’utilisation différenciée d’une lumière subtile et discrète. Évitez par exemple d’inonder complètement votre espace extérieur dans la lumière. Installez des projecteurs ou des spots individuels en direction de certaines plantes ou bien des arbres (par exemple, illuminez-les par le bas). Laissez des zones d’ombres entre les végétaux pour créer des contrastes. Gardez à l’esprit que vous n’avez besoin que de très peu d’éclairage à proximité de la maison car le bâtiment émet une quantité non négligeable de lumière. Vous pouvez obtenir une impression fascinante de profondeur en éclairant les zones arrière du jardin. Notre conseil : n’illuminez jamais complètement votre propriété, l’objectif n’étant pas d’éclairer le jardin comme en plein jour. D’une part, la fascination que procure l’obscurité disparaitrait et d’autre part, un éclairage trop clair peut être ressenti comme dérangeant par les voisins et résidents du quartier.



(15) Qu’est-ce que l’éclairage fonctionnel ?

L’éclairage fonctionnel est principalement utilisé à des fins de sécurité et d’orientation. Entrées, portes de maison et de garage, allées, marches et escaliers doivent être bien visibles dans votre propriété. Cet éclairage peut être commandé par détecteurs de mouvement, ce qui dissuade également les cambrioleurs. Veillez à ce que la lumière ne soit pas éblouissante et utilisez des ampoules à indice kelvins élevé pour les luminaires fonctionnels.

a) Les lampes solaires pour parfaire la décoration de table

Les luminaires solaires sont particulièrement bien adaptés à l’agencement des surfaces de table d’extérieur, non seulement pour des raisons écologiques mais aussi pour des raisons pratiques et esthétiques : ces luminaires alimentés par la lumière du soleil n’ont pas besoin d’une alimentation électrique et par conséquent, vous pouvez renoncer au disgracieux enchevêtrement de câbles encombrant votre table de jardin ou de terrasse.

b) Les lampadaires de jardin pour les meubles d’assise outdoor

S’asseoir à l’extérieur est en principe la même chose que s’asseoir à l’intérieur d’un bâtiment ; un bon éclairage soulage vos yeux et améliore votre plaisir de travailler, de manger ou de lire. Tout comme pour les pièces d’intérieur, les luminaires de jardin sont particulièrement bien adaptés à ces différents types d’usage !

c) Les guirlandes lumineuses pour balcons et terrasses

Les balcons sont entourés de balustrades et les terrasses sont souvent entourées de haies, de massifs de fleurs ou de pelouses. Vous pouvez mettre judicieusement en scène ces délimitations grâce à des accessoires de jardin comme des guirlandes lumineuses. Ces guirlandes d’éclairage sont constituées de nombreuses petites lampes qui émettent ensemble une lumière agréable et n’éblouissent généralement pas.

d) Les lampes murales d’extérieur pour votre maison

Les lampes murales d’extérieur sont le choix idéal si vous souhaitez éclairer votre maison. Avec ce type de luminaires outdoor, vous pouvez justement mettre la structure de votre façade « sous les feux de la rampe ». Les spots muraux permettent d’attirer particulièrement le regard de l’observateur dans une direction précise ou bien d’attirer l’attention sur certains éléments stylistiques ainsi que sur les différentes entrées de votre bâtiment.

e) Les projecteurs individuels pour l’éclairage d’objets artistiques et décoratifs

Si vous exposez des objets d’art ou de décoration dans votre jardin, vous pouvez les éclairer à la base avec un projecteur individuel situé au niveau du sol. De la même façon, vous pouvez également illuminer le tronc des arbres et quant aux couronnes des feuilles, elles sont aussi particulièrement bien mises en évidence si le feuillage est éclairé par le bas à l’aide de luminaires d’extérieur.

f) Les torches pour un éclairage d’ambiance avec de vraies flammes

Vous pouvez créer des ambiances lumineuses particulièrement festives avec des torches de jardin. Placées le long des allées ou autour de la terrasse, les torches créent un spectacle visuel impressionnant. Le vacillement des flammes crée un jeu d’ombres fascinant.



(16) Conseils et astuces pratiques


a) Où et comment se débarrasser des lampes (ampoules) ?

Les lampes à incandescence et les lampes halogènes sont à jeter avec les ordures ménagères ordinaires. Les lampes fluorescentes compactes et les lampes LED doivent être recyclées séparément, étant considérées comme déchets dangereux. Pour ce faire, vous devez vous adresser aux centres de recyclage locaux ou aux déchetteries municipales. Les lampes fluorescentes contiennent du mercure, un métal lourd très toxique, et les LED contiennent des terres rares et des composants électroniques, ce qui explique pourquoi elles sont considérées comme déchets électriques. Pour ces raisons, il est interdit de les jeter avec les ordures ménagères ; les communes peuvent même imposer des amendes en cas de non-respect.

b) Quelle est la durée de vie des lampes (ampoules) ?

La durée de vie des lampes dépend de la qualité du matériau et des finitions et peut être spécifiée différemment selon les fabricants. Néanmoins, les durées de vie ou de combustion moyennes suivantes sont souvent indiquées pour les lampes, sur la base d’une utilisation de trois heures par jour :


Durée d’utilisation : 3 h / jour
Types d’ampoules Durée de vie en heures Durée de vie en années
Ampoule à incandescence 1.000 h 1 an
Ampoule halogène 2.000 à 4.000 h 2 à 4 ans
Ampoule basse consommation 10.000 h 9 ans
Ampoule LED 15.000 à 50.000 h 14 à 45 ans

c) Comment remplacer les lampes (ampoules ) ?

Si votre luminaire n’est pas équipé d’une ampoule intégrée, votre ampoule standard peut se remplacer facilement. Avant de procéder au remplacement, pensez bien entendu à toujours débrancher votre luminaire du secteur. Vous pouvez ensuite retirer votre ampoule du luminaire. Avec un culot à vis, cela se fait en tournant légèrement l’ampoule, avec un culot à baïonnettes, il suffit de retirer l’ampoule tout simplement. Lorsque vous insérez la nouvelle ampoule, veillez absolument à ce que la douille et le culot soient compatibles et en cas de doute, contactez notre service clientèle pour votre bien. Plus rien ne s’oppose désormais à l’utilisation de votre luminaire et de sa nouvelle ampoule !

d) Où se trouvent les unités de mesure de la lumière mentionnées ici ?

Les unités de mesure de la lumière évoquées ici peuvent être consultées sur le site à la page produit du luminaire ou de l’ampoule en question ou sur les fiches techniques correspondantes que nous avons mises à votre disposition. Nous vous montrons ici un exemple :


Ampoule LED en forme de goutte 4W/E14 dimmable

Descriptif technique


Caractéristiques électriques

Puissance nominale
4 W
Puissance technique
4 W
Tension nominale
220…240 V
Facteur de puissance réseau λ
0,4
Fréquence de fonctionnement
50…60 Hz
Équivalence ampoule à incandescence conventionnelle
30 W


Données techniques d’éclairage

Flux lumineux
430 lm
Flux lumineux nominal
430 lm
Intensité lumineuse
non requise
Température de couleur
2700 K
Indice de rendu des couleurs (IRC) Ra
>80
Temps d’allumage
< 0,5 s
Temps d’échauffement (60 %)
0,00 s
Maintien du flux lumineux à la fin de la durée de vie nominale
80 %
Couleur de la lumière
blanc chaud
Angle d’éclairage
300°
Demi-angle nominal
non requis
Taux de défaillance précoce
< 5% / 1000h
Perte de flux lumineux
0,8% / 6000h
Cohérence des couleurs
< 0,6
Courant de la lampe
31 mA


Dimensions et poids

Longueur totale
75 mm
Diamètre
45 mm
Poids
20 g


Couleurs et matériaux

Teneur en mercure de l’ampoule
0,0 mg
Sans mercure
Oui


Durée de vie

Durée de vie moyenne de l’ampoule
20 000 h (25°C)
Durée de vie nominale de l’ampoule
20 000 h
Nombre de cycles de commutation
> 15000


Données supplémentaires sur le produit

Type de culot (désignation standard)
E14
Finitions / Forme
Forme de goutte
À recycler conformément à la directive DEEE
Oui
Indice de protection (IP)
IP20


Fonctions possibles

Dimmable
Oui


(17) Comment se fait la création d’une lampe ? Entretien avec le designer Stefan Gant

Stefan Gant est le fondateur et le propriétaire de l’entreprise de luminaires GANTLights. L’entreprise conçoit, produit et distribue des luminaires design faits à la main et des lampes en béton composées aussi de matériaux en contraste avec le béton, tels que le cuivre, le bois et l’or. Dans de vastes studios et bureaux situés au rez-de-chaussée dans le quartier appelé « Neukölln » à Berlin, le designer Stefan Gant nous reçoit pour une interview concernant son matériau de prédilection, le béton, et sur le processus de conception.

Stefan Gant

Monsieur Gant, comment en êtes-vous venu à développer des luminaires en béton ?

Comme c’est souvent le cas, c’est le fruit du hasard. J’ai étudié l’architecture et j’ai toujours eu une certaine affinité pour les matériaux. Pendant mes études, j’ai souvent construit des maquettes en béton, et à un moment donné, même des luminaires, et cela surtout durant la nuit. Après mes études, j’ai travaillé comme architecte pendant un certain temps, mais j’ai quitté ce travail afin de pouvoir me consacrer à plein temps à la conception de mes luminaires. Quelque temps plus tard, je me suis trouvé dans la situation concrète de devoir installer très rapidement de nouvelles lumières dans ma cuisine. J’ai alors effectué les premiers essais dans ma cave pour voir s’il était possible de faire un luminaire en béton à cette fin. J’ai découvert que ce n’était pas aussi facile que je le pensais, que ça causait beaucoup de problèmes et que ça ne fonctionnait pas non plus comme je le voulais. Il m’a fallu six mois pour obtenir le produit que je voulais et vu que c’était si compliqué et coûteux, il fallait aussi que ça me rapporte dans une certaine mesure. Je devais mettre mon modèle sur le marché pour le vendre et l’ai donc mis en ligne juste pour le plaisir via DaWanda. Le succès a effectivement été immense. Et voilà, maintenant, nous sommes sept personnes installées ici et dirigeons une petite entreprise.

Qu’est-ce qui vous fascine exactement dans le béton ?

Il s’agit en fait des changements dans les différents états des agrégats. Au départ, vous n’avez que de la poudre et de l’eau, puis vous malaxez les deux ensemble et à la fin, vous obtenez un mélange aussi dur que la pierre. J’aime aussi le genre de travail qu’il est possible de faire avec : vous pouvez le verser dans n’importe quel moule, vous avez juste besoin d’une matrice, et à la fin vous voyez comme le matériau en remplit chaque recoin. Vous pouvez travailler toute en finesse avec le béton et créer des surfaces aux structures fascinantes. On associe généralement le béton à la construction de ponts ou de gratte-ciel, mais la plupart des gens ne savent pas que même les plus petits détails peuvent être réalisés avec le béton. Le produit fini est massif, lourd, stable et en principe durable. Il n’est pas possible de représenter la qualité du béton par des images, le matériau doit être exploré par le toucher, de manière haptique, afin d’en apprécier la grande qualité.

Existe-t-il différentes qualités de béton ?

Mais oui ! De nos jours, les produits en béton sont en fait constitués de matière plastique et n’ont pas la qualité qu’ils pourraient avoir. Il s’agit principalement de matières plastiques dont les particules de couleur ont été rajoutées au mélange. Quand vous touchez ce genre de béton, vous n’avez pas la sensation de froideur et de sécheresse comme pour le véritable béton. Le béton est en fait un matériau utilisé dans le domaine de l’architecture, mais je m’inspire beaucoup de ce qui émane de l’architecture. Par exemple, presque tous les appuis de fenêtre sont recouverts de tôle galvanisée à chaud. Ce n’est pas encore très répandu dans la conception des produits, alors j’essaie de voir tout ce que l’on peut faire avec. Cela peut déboucher sur de formidables contrastes de matériaux !

À quoi reconnaît-on le vrai béton de qualité

Le véritable béton se caractérise par une structure visible faisant apparaître des trous d’air, des porosités et des saignées qui se forment lorsque l’eau s’écoule du coffrage. Techniquement parlant, toutes ces caractéristiques sont les propriétés typiques du béton de haute qualité, lequel demeure sans comparaison. Mes luminaires sont composés à 100% dans ce type de béton. De nombreux clients ne s’en rendent compte que lorsqu’ils tiennent les luminaires entre leurs mains. Habituellement, ils ne connaissent que les produits bon marché en plâtre ou en composés plastiques, qui ne présentent aucune individualité.

Comment crée-t-on un modèle ?

Cela commence en fait par un problème, comme dans l’architecture. Par exemple, vous devez construire une maison et sur le terrain à bâtir, il y a certains paramètres dans l’environnement qui influencent la construction : comment doit se présenter l’accès au bâtiment, quelle hauteur peut avoir le bâtiment, etc. Et c’est comme ça que je construis des lampes. Le problème, par exemple, peut être un long couloir sombre avec un plafond suspendu et où j’ai besoin de lumière. Cela signifie que le luminaire approprié doit être long, étroit et plat. A partir de ce constat, je vais développer le luminaire destiné à répondre à cette situation.

Quelles sont les étapes suivantes ?

Dans l’étape suivante, je fais d’abord un croquis à la main, puis je dessine en 3D sur ordinateur, ensuite en 2D pour obtenir un plan de construction et en dernier lieu, nous réalisons des prototypes à partir de différents matériaux : bois, carton, polystyrène. Cela vous donne une idée des dimensions et des proportions d’un modèle. À ce stade, nous apportons encore des ajustements ou des améliorations avant que le modèle ne parte à la production en série.

Qu’est-ce qui caractérise un bon modèle pour vous ?

Il doit être simple, épuré, intemporel et homogène dans sa matérialité. Pour moi, un modèle réussi ne se compose que d’un minimum de matériaux différents, dans la mesure du nécessaire et du possible. La forme de base, la surface, la statique, la fixation, tout doit être fait dans un seul matériau, si la conception permet cette réduction et si le résultat n’est pas « tape-à-l’œil », il est généralement bon aussi. Ou bien comme le dit Dieter Rahms : « Un bon design, c’est aussi peu de design que possible ». Pour moi, cette affirmation a aussi beaucoup à voir avec la matérialité.

Où produisez-vous ?

Nous produisons exclusivement ici à Berlin et il est également important pour moi que nous produisions au niveau régional et que nous n’ayons pas de longues distances jusqu’aux producteurs. Par ce biais, nous voulons aussi soutenir l’économie régionale. Lorsque vous faites du design, que vous concevez et développez à Berlin, vous vous sentez aussi dans une certaine obligation de coopérer avec des entreprises locales. Nous avons l’avantage de fabriquer des produits design plus chers, ce qui facilite la production régionale. La clientèle axée sur le design est prête à payer ces coûts supplémentaires pour la production régionale et nous pouvons donc payer tous les fabricants équitablement. Je dis aussi toujours à mes fabricants : Fais-le de telle sorte que tu puisses exiger un prix satisfaisant, car si nous obtenons une qualité dont nous ne sommes pas satisfaits, les clients ne sont pas satisfaits non plus et en fin de compte, cela ne fait aucun bien à personne. C’est pourquoi je ne veux renoncer en rien au travail régional car pour nous, les avantages sont tout bonnement plus nombreux. Je trouve également cela agréable de pouvoir facilement me rendre chez le fabricant et de me faire montrer les produits. Je vais par exemple très souvent à notre atelier de production de béton. Nous y discutons de nouvelles idées et j’obtiens directement un feedback et peut ainsi savoir si mon idée est raisonnablement réalisable ou non. Je n’aurais pas cet échange direct et surtout si rapide, si je faisais produire quelque part à l’étranger. Une autre particularité de notre chaîne de production est que chaque client a la possibilité de voir les producteurs individuels sur notre site web.

Monsieur Gant, nous vous remercions pour l’interview !



(18) Références

Ce guide est basé sur les sources suivantes :

• Philippe P. Ulmann, Licht und Beleuchtung – Handbuch und Planungshilfe, DOM publishers, Berlin 2015

• Rainer Langer, Innenbeleuchtungen. Praxistipps für Planung und Errichtung, Hüthig Verlag, München/Heidelberg 2016

• ainsi que divers articles tirés de l’encyclopédie en ligne Wikipédia et des entretiens personnels avec des revendeurs, des fabricants et des designers de luminaires et de lampes.


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